mercredi 6 février 2013

Agyar, une bien étrange créature.


J’avais déjà évoqué Agyar dans la critique du Dernier Loup-garou. Alors pourquoi ne pas en parler de manière plus directe et moins évasive ?

John Agyar est un séducteur au charme animal. Et à la vie un peu bohême. Il vient d’emménager dans une jolie maison d’un quartier résidentiel…maison qu’il squatte et qu’il partage avec Jim, fantôme noir américain et une vieille machine à écrire. Et voila que ce bon John va nous raconter sa vie à partir de l’instant où il découvre cette machine.

Tout le sel de ce roman de ****** est que jamais, la créature ne nomme son état. John écrit pour lui et il n’a pas besoin de se rappeler ce qu’il est ! Au lecteur de deviner ! Les indices sont là et ne parlent pas qu’aux experts de la chose (encore que, je suis peut-être un peu mal placé pour le dire). 

Les codes du roman de ****** sont respectés et l’auteur joue ,un peu, avec eux. En livrant de manière brute le récit, Steven Brust, ne pose pas de regard compatissant ou inquisiteur sur son héros. Le lecteur est donc à même de le découvrir dans sa complexité, son ignominie mais aussi son charme et son côté chevaleresque tout au long de cette tranche de vie. Ses amours, ses conquêtes, ses emmerdes quand il s'agit de conquêtes déja fiancées. Une vie oisive mais loin d'être de tout repos, voila le quotidien de cet homme étrange qui n'en est peut-être pas un !

Tout un programme ! Si vous aimez les *******, foncez !

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