vendredi 10 janvier 2014

The best Sherlock ever.

John Watson va se marier.
Et Sherlock Holmes est son témoin.
Un mariage, un témoin un peu asocial.
Les ingrédients d'une comédie acide.

Mais c'est Sherlock et ne croyez pas que nous n'aurons pas notre dose d'enquête.

L'épisode s'ouvrer sur Lestrade qui poursuit un gang de voleurs depuis des années. Chaque fois, ceux-ci lui échappent. Mais ce soir, il les tient !

Ils braquent une banque (avec un clin d'œil très appuyé à la scène d'ouverture de The Dark Knight de Christopher Nolan : les scénaristes se sont-ils aperçus des nombreux points communs entre les deux héros ? Mystère) et Lestrade va les coincer…soudain, un SMS urgent : Sherlock demande de l'aide.
Lestrade préfère confier à quelqu'un d'autre le soin d'attraper ces malfrats à qui il voulait tant mettre les menottes pour partir secourir son ami !

On va évacuer la plus faible partie de l'épisode : l'enquête, justement. Parce qu'elle est assez tirée par les cheveux. Mais, elle apparaît en flash-back dans un montage alterné au déroulement du mariage.

Et là, c'est la fête du slip, la foire à la banane (celle qui apparaître sur votre visage). Parce que cet épisode est brillant au final.

Sherlock y apparait comme extrêmement protecteur envers le couple formé par John et Mary (contrairement à celui de Robert Downey Jr par exemple), perturbé par son rôle de témoin : il a envie d'être là pour le couple mais connaît tout à fait ses défauts de sociopathe. Plutôt que de faire pleurer sur son sort, les scénaristes ont décidés d'en faire rire. Et  ça marche très bien. Le côté plus intimiste est lui aussi mis en avant, de manières souvent subtiles, c'est diffus, l'heure est à la fête et quand le drame survient, Sherlock se montre humain.



Le côté investigation se déroule en plusieurs temps, Sherlock, pour parler de Watson lors de son speech de témoin,se réfère à leurs aventures. Et l'une, récente et irrésolue pourrait bien être importante. Mais pourquoi ? Telle est la question mes petiots !

L'épisode est réalisé avec soin même si certains effets de montages auraient gagnés à être atténués (je pense aux enchaînements dans le dialogue téléphonique entre Sherlock et son frère ), l'usage du "bullet time", 15 ans après The Matrix ne fait plus penser à du pompage mais bien au fait que ça y est , enfin, il est reconnu comme ajout à la grammaire visuelle, et certaines idées de mises en scènes sont très classes : un discussion par ordinateurs retranscrites dans le palais mentale de Sherlock (où viendra se glisser une allusion intéressante sur ce qui hante l'esprit de Sherlock…et qui coule de source d'ailleurs).

La fin, douce amère, nous fait voir que la série évolue ainsi que ses personnages, surtout Sherlock, dont l'humanité sincère qui l'habite avait été esquissée dans la saison 2 lors de sa rencontre avec Irène Adler.

Franchement, cet épisode est peut-être mon préféré de la série. Le dosage parfait du cocktail me fait dire que c'est ce dosage qu'il aurait fallu pour ouvrir la saison !
Vivement le prochain, même si c'est le dernier de cette fournée…

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